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"Un
sursaut indispensable" :
repenser notre rapport à la vie,
se libérer des contraintes, mieux répartir les richesses
"Nous devons refuser le fatalisme
et la soumission
à ces dysfonctionnement considérés comme inéluctables" |
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Il est tout à fait possible d’infléchir les politiques
et les pratiques économiques et sociales génératrices de
pauvreté et d’injustice. D’après la FAO (organisation
des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture),
depuis 1998, la production alimentaire de la planète est
suffisante pour procurer à chaque être humain près de 2
kg de nourriture par jour. D’ores et déjà nos capacités
productives mondiales nous permettent d’assurer à chaque
être humain un revenu décent. |
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Seulement, alors
que nous sommes déjà parvenus à l’ère de l’abondance,
nous raisonnons toujours en termes de rareté et,
surtout, nous oublions que le partage enrichit alors que
l’appropriation appauvrit. Il est donc fondamental de
repenser notre rapport à la vie, afin de
modifier nos comportements et d’oeuvrer
pour une meilleure répartition des richesses. |
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Repenser notre rapport à la vie |
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Grandir en humanité |
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Faire en sorte que le meilleur de
l’humanité l’emporte pour résoudre les problèmes liés
aux environnements écologiques, sociologiques et
émotionnels, devient un impératif majeur. Sortir de la
logique de guerre dans les rapports à autrui, c’est
arrêter de considérer que la vie est un combat perpétuel
contre autrui, que cet autrui soit l’autre personne, ou
l’autre peuple,ou n’importe quelle catégorie
d’acteurs. L’aventure humaine est à vivre comme une
aventure dans laquelle les autres sont des compagnons de
voyage. Et pour y arriver, obligation nous est faite de
parvenir tout à la fois à une transformation collective
sur le plan écologique et social, mais aussi à une
transformation individuelle de notre mode pensée qui, de
contradictoire, doit devenir complémentaire et
dynamique.
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Croire en l’avenir
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Sont forts et vivent plus longtemps
ceux qui s’intéressent plus aux années qui leur restent
à vivre qu’à celles qu’ils ont vécues, qui conçoivent et
lancent des projets pour l’avenir sans se préoccuper du
temps qui leur est imparti pour les mettre en oeuvre.
Nous devons penser l’avenir en termes positifs et
développer notre imaginaire créatif pour provoquer les
changements nécessaires au lieu de le redouter et de le
freiner. Dans ces conditions, croire en la science, la
soutenir sans restriction, faciliter les échanges de
savoirs deviennent des impératifs majeurs.
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Vaincre la peur
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La peur, nous l’avons vu, conduit à
un repli sur soi, à la crainte de l’autre, de
l’étranger, du pays voisin. D’où le besoin de refuser
l’inconnu, de se protéger, de renforcer son armement.
C’est pourtant une autre vision du monde qu’il nous faut
avoir. Si au cours des siècles passés, les états de la
vieille Europe, mus par leurs rivalités, ont endeuillé
le monde par des guerres fratricides aux effets
désastreux, ils sont aujourd’hui de plus en plus
nombreux à consentir des abandons de souveraineté au
profit de la construction d’une Europe politique. C’est
ainsi que, par étapes successives, à l’exemple de la
Communauté européenne sur la voie difficile mais
prometteuse d’une entité politique, pourraient se
constituer de grands ensembles politiquement unis pour
parvenir, à terme, à une fédération des Etats-Unis du
monde. Au service d’une gouvernance mondiale, les armées
nationales seraient alors progressivement transformées
en force mondiale de gardiens de la paix.
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S’extraire de la logique
marchande
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Dans les pays développés, l’excès de
publicité nous conduit à ne plus nous satisfaire de ce
que nous possédons, pour nous faire désirer ce que nous
n’avons pas. Cet excès nous conduit à la consommation de
biens marchands à un niveau tel que nul n’aurait plus le
temps de consommer vraiment tout ce qu’il possède.
Inconsciemment, chacun tend à devenir un drogué des
objets, en situation de manque quand il n’a plus accès
aux produits imposés par le marché. Il en vient à
oublier qu’au-delà du domaine marchand existe la
gratuité de la communication, de l’échange, du partage
du savoir, tout autant générateurs de satisfaction et de
plénitude.
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Reconsidérer notre rapport à
la richesse
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On a tendance à estimer qu’un bien a d’autant plus de
valeur qu’il est rare et cher. A contrario, tout bien
abondant et gratuit est dès lors considéré comme non
richesse, si bien que les biens
écologiques fondamentaux, tels que l’air et l’eau, ne
prennent de la valeur qu’à partir du moment où ils sont
en voie de destruction ou de pollution. De même, d’après
cette logique marchande, le temps libre en totalité est
encore considéré
comme non productif alors qu’il
est aussi, et souvent bien davantage, facteur
d’épanouissement, de bien-être et de créativité. Ce qui
a le plus de valeur n’est-il pas ce qui ne s’achète pas
: l’affection d’un proche, l’amour d’un être, la beauté
de la création, la
satisfaction du devoir accompli ? Soyons conscients que
nous ne changerons pas de route si nous ne modifions pas
notre perception de la richesse.
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