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"Un
sursaut indispensable" :
remettre l'économie au service de l'homme,
redistribuer une partie des richesses, relancer
l'activité,
réguler la mondialisation
"Sortir du monde de la
pénurie, entrer dans l'ère de l'abondance pour tous,
ouvrir les portes de l'avenir, retrouver des valeurs
humanitaristes, réguler la démographie mondiale" |
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II Propositions
au plan économique |
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II Redistribuer une partie des
richesses
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Depuis plusieurs
décennies plus le PIB croît plus les inégalités
s’accroissent..
Aux Etats unis
pour prendre un seul exemple le 1% le plus riche
de la population accapare plus de 16% du revenu
national. A contrario les 50% les moins riches ne
détiennent que 2,8% des patrimoines. Au niveau mondial
les 225 personnes les plus riches possèdent
l’équivalent du revenu de 2,5 milliard d’êtres
humains. Pour casser cette tendance à même de générer
une révolte et une explosion sociale, organisons
un meilleur partage des richesses
pour métamorphoser un libéralisme sauvage en un
libéralisme fraternel. A cette fin deux mesures
paraissent s’imposer dans l’immédiat :
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- Réduire les écarts de
revenus et de richesses.
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Construire aujourd'hui la
société du futur
Notre société se doit de présenter à la jeunesse
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des perspectives réelles et
enthousiasmantes
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Bâtir des projets d'avenir |
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- Arts
- Loisirs
- Apprentissage
- Connaissances
- Diversité
- Engagement
- Humanisme
- Social
- Eternité
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Mettre à profit et au
service de chacun les bienfaits des découlent
des quatre révolutions scientifiques actuelles |
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une qualité de vie offrant
à chacun : |
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- sécurité,
- distinction,
- respect,
- confort,
- justice,
- innovation,
- moyens vitaux,
- bien-être,
- harmonie et nature
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1) Distribuer un revenu de base inconditionnel
(revenu minimum d’existence) à chaque être humain
L’extension au niveau mondial de la
concurrence conduit les entreprises à mobiliser au
maximum leurs réserves de productivité si bien que
l’économie n’aura
plus besoin, dans un avenir relativement proche,
de la force de travail
manuelle de 6 milliards d’êtres humains.
Autrefois, la société manquait de bras pour
exploiter. des
ressources naturelles qui paraissaient inépuisables
Aujourd’hui, la situation s’est inversée Ce sont les
ressources naturelles non renouvelables que nous sommes
en train d’épuiser alors que nous laissons au bord de la
route une multitude de bras devenus inutiles à moins,
pour les occuper pleinement, de consommer
toujours plus
dans une quête effrénée de possession. et
d’accumulation de biens,
très souvent superflues, tout au moins dans les
pays développés.
Le temps n’est-il pas venu d’opter pour un
nouveau modèle de société demandant à l’homme moins de
travail contraint mais davantage d’intelligence, de
réflexion, de créativité, en
le libérant au maximum des taches matérielles
répétitives et peu enrichissantes par la généralisation
des robots mécaniques et, à terme, biologiques. Or, la
mobilisation de ces gains potentiels de productivité
conduira progressivement au non emploi permanent d’une
frange
croissante de la population. Celle-ci sera donc
marginalisée si ses revenus sont majoritairement assurés
par un travail rémunéré. Il est donc urgent de s’y
préparer et de rompre
au plus vite le lien strict emploi revenu. Pour y
parvenir modifions la distribution primaire des revenus
en répartissant, de façon égalitaire et
inconditionnelle, à chacun,
une fraction du PIB par le biais
d’un revenu de base
ou revenu minimum d’existence (1). Faible au
départ,
calculé par pays, globalement de l’ordre de 15% du PIB
à sa phase de démarrage pour rester finançable,
ce revenu correspond aux fruits du capital social
collectif généré par les générations qui nous ont
précédés. Modulable avec l’âge, il devra
progressivement augmenter en fonction de
l’accroissement des richesses collectivement produites (
et pour une part croissante par les robots), pour
permettre, à terme, à chaque être humain, de se nourrir,
de se vêtir, de se loger, mais sans le moindre luxe, le
luxe étant la récompense de l’effort de chacun. Avec la
généralisation de la couverture maladie,
de la scolarisation primaire obligatoire et
gratuite, tout récemment du droit au logement nous
sommes déjà engagés dans cette voie. Il
nous reste maintenant
à franchir le dernier pas avec l’instauration du
revenu d’existence. A plus long terme, les robots
prenant progressivement le relais des hommes en tant
qu’agents de production la durée du travail contraint ne
cessera de diminuer. C’est ainsi que nos politiques
sociales pourront transformer en temps de vie les temps
d’activité contraints ainsi libérés. En coupant le lien
strict emploi revenu, la distribution inconditionnelle
d’un revenu de base ouvre
donc bien
le chemin
d’un monde plus harmonieux.
(1)
appelé aussi selon les auteurs revenu citoyen, revenu
social garanti, dividende universel, allocation
universelle……
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Pour l’individu
ce revenu concrétise
son appartenance à la collectivité, puissant
facteur d’intégration et de paix sociale, et lui
assure un filet de sécurité en toutes circonstances
quels que soient les aléas de la vie.u plan
philosophique donner une large place à la formation,
au développement personnel, au respect d’autrui, à
l’enseignement de la non violence
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Collectivement ce revenu de
base viendra se substituer à la plupart des revenus
de transferts existants avec, pour corollaire, une
plus grande clarté dans la distribution des aides à
la personne, une
considérable simplification administrative
les opérations étant entièrement automatisables, et
une plus grande justice, les sommes ainsi
distribuées
aux moins nécessiteux étant
progressivement récupérées par l’impôt
au fur et à mesure de l’élévation de leurs
revenus.
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Sur le plan macro économique le
versement d’un
revenu permanent peut devenir une source de
régulation par la confiance en l’avenir qu’il
génère, source de stabilité collective,
et si, dans les phases de dépression, on le
fait varier de + 10 à 20% pour relancer la
consommation il aura ainsi
une action contra cyclique.
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Sa généralisation progressive à l’ensemble du monde
modifierait totalement l’économie des pays en voie
de développement
car le versement d’un revenu de base, même
faible (voir de 1$ /jour dans les pays les plus
pauvres) mais régulier et assuré en toutes
circonstances, ouvrirait la voie au développement
d’un marché intérieur, permettrait à la population
de refuser des conditions de travail inacceptables,
de survivre plus dignement, d’envoyer les enfants à
l’école, de mieux se soigner, de ne plus compter sur
ses enfants pour assurer ses vieux jours.
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Le financement d’un tel programme
dans le cadre d’un Plan Marshall à l’échelle du monde
pourrait être aisément financé dans sa phase de
démarrage par les pays développés (cf. taxe sur les
transactions financières),
par la conversion de l’aide aux pays du Tiers
monde, par le Fonds monétaire international.
A l’objection selon laquelle ce
revenu n’est même
pas finançable pour des pays comme le nôtre,
renvoyons le lecteur aux différents modèles de
financement proposés par les associations françaises et
européennes défendant le concept de revenu de base, pour
la plupart regroupées au sein du BIEN (Basic Income
Earth Network) et disposant de sites sur
le réseau Internet..(1)
Pour certains opposants un tel
revenu serait une incitation à la paresse. Mais comme
nous l’avons souligné aura-t-on besoin en permanence des
bras de tous les humains ? Oui, s’il nous
faut toujours consommer davantage pour les
occuper. Tel est le choix posé à notre société.
(1) Entrer
BIEN, Allocation universelle, revenu d’existence,
dividende universel …..
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2-Réduire les
écarts
de revenus et de richesses
Ce sujet est délicat car il heurte
nos sensibilités et va à l’encontre de la pensée
dominante du moment. Pourtant, le temps n’est-il pas
venu, aussi, de s’interroger sur les conséquences
désastreuses,
à terme, d’une trop forte inégalité dans la
possession
des richesses. Cela choque notre sentiment de justice et
d’équité mais présente aussi des inconvénients sur le
plan économique et
financier car l’épargne accumulée par les plus
riches alimente la masse des capitaux flottants, aux
mouvements erratiques, et contribue aussi à l’inflation
du prix des actifs, au détriment de le consommation des
moins favorisés. Pour y
remédier dans l’immédiat deux voies s’offrent à
nous au moins dans les pays développés :
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- A partir d’un certain seuil accroître la
progressivité de l’impôt sur le revenu mais, pour ne
pas décourager l’esprit d’entreprise, permettre une
large exonération fiscale pour les dons faits à
de fondations reconnues d’utilité publique
ou habilitées. Ainsi la collectivité
reconnaîtrait et officialiserait l’apport des
généreux donateurs dont elle
retirerait
pour elle même le plus grand bénéfice.
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- Au delà d’un certain montant taxer plus
fortement les successions, même en ligne directe.
Permettre une trop forte accumulation du capital
inter générations concentre le pouvoir au profit
d’un trop petit nombre,
mesure regrettable
au plan
social et de l’équité, car une meilleure
redistribution du capital à chaque génération permet
une meilleure répartition du pouvoir et des
initiatives et, comme nous l’avons vu, une meilleure
efficacité économique.
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- Dans une perspective à plus long terme mettre à
l’étude une réforme du droit de propriété
favorisant la généralisation
des formules de crédit bail
au bénéfice de la collectivité, celle-ci
disposant de la nue propriété
mais non du
droit d’usage ou de possession réservé au
citoyen.
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Les ateliers
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Analyse des besoins :
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