"Un
sursaut indispensable" :
remettre l'économie au service de l'homme,
redistribuer une partie des richesses, relancer
l'activité,
réguler la mondialisation
"Sortir du monde de la
pénurie, entrer dans l'ère de l'abondance pour tous,
ouvrir les portes de l'avenir, retrouver des valeurs
humanitaristes, réguler la démographie mondiale" |
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II Propositions
au plan économique |
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III Relancer l'activité
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Pour juguler la crise économique il
est bien sûr indispensable de relancer l’activité
fortement déprimée. Pour autant, par souci d’efficacité,
il convient de
coordonner les actions
au travers de plans globaux à même de fédérer les
énergies par leur finalité, leur ampleur et leur
cohérence. Alors
les anticipations privées
pourront converger avec des plans publics bien
ciblés et convaincants. Fixons ici les orientations
qui nous semblent primordiales.
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Construire aujourd'hui la
société du futur
Notre société se doit de présenter à la jeunesse
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des perspectives réelles et
enthousiasmantes
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Bâtir des projets d'avenir |
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- Arts
- Loisirs
- Apprentissage
- Connaissances
- Diversité
- Engagement
- Humanisme
- Social
- Eternité
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Mettre à profit et au
service de chacun les bienfaits des découlent
des quatre révolutions scientifiques actuelles |
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une qualité de vie offrant
à chacun : |
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- sécurité,
- distinction,
- respect,
- confort,
- justice,
- innovation,
- moyens vitaux,
- bien-être,
- harmonie et nature
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1) Favoriser les investissements publics, trop
sacrifiés ces dernières décennies
Invoquer l’insuffisance de moyens
financiers alors que les crédits bancaires ont largement
financé la spéculation est un non sens économique,
d’autant que
les moyens existent, il suffit d’innover (cf. §
ci-avant
la finance). Or
de nombreux besoins
justifient une participation active de l’Etat.
Quand le privé fuit les risques ou invoque
l’insuffisance de rentabilité c’est bien à l’Etat de
prendre le relais. Sans être limitatif citons les
investissements ou les aides
portant sur :
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- les économies d’énergie (isolation des
bâtiments, conception d’un habitat économe en
énergie, recherche et développement des énergies
renouvelables les plus adaptées à chaque région,…),
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- les équipements collectifs (réseau ferré, voies
navigables, infrastructures urbaines),
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- la lutte contre la pollution (conception et
fabrication de produits moins polluants),
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- le
recyclage des matières premières et des déchets,
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le
soutien à des activités d’importance stratégique
pour éviter la perte d’un savoir faire
irremplaçable.
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- l’aménagement
de pôles de compétitivité,
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2) Au niveau européen
Les actions engagées jusqu’ici
manquent d’ampleur, de coordination et de
concertation. Il faut
éviter que la relance européenne ne soit qu’un
habillage de plans nationaux et se montrer
beaucoup plus ambitieux. Trois types d’actions
nous paraissent s’imposer :
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- Financer sur fonds publics européens
un vaste programme de recherche, surtout au
bénéfice des nouvelles technologies (secteur
d’avenir) et des entreprises de moyennes
importances, souvent les plus innovantes mais
pénalisées plus que les grandes par leur
manque de fonds propres. Pour doter l’Europe de
ressources suffisantes pourrait lui être
affecté
le bénéfice de l’impôt sur les sociétés après
une harmonisation à l’échelle européenne des bases
d’imposition . Cette mesure aurait
l’immense avantage de limiter le dumping
fiscal, de matérialiser l’interdépendance des
entreprises européennes et de donner corps à une
politique économique européenne concertée qui lui
fait cruellement défaut. Comme cela s’est fait pour
la zone euro on partirait d’un noyau dur
progressivement élargi. Mais une telle proposition
suppose un revirement radical des Etats membres qui
jusqu’ici se sont toujours montrés opposés à tout
augmentation du budget européen (il plafonne à 1% du
PIB).
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- Mettre en place un plan de soutien (type plan
Marshall) au bénéfice des nouveaux entrants
européens, afin de faciliter leur insertion et la
mise à parité de leur économie.
A défaut, ce qui se passe actuellement, on
retarde la mise en concordance des
rémunérations et l’on amplifie la concurrence intra
européenne, au détriment de la promotion sociale et
du niveau de vie des plus démunis.
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3) Ne plus pénaliser l’emploi
Il devient de plus en plus
irréalistes de financer l’essentiel de notre protection
sociale par le travail en raison de deux phénomènes
constants qui ne cessent de réduire l’assiette des
cotisations : la réduction de la durée de vie consacrée
au travail d’une part, l’allongement de la durée de vie
d’autre part. En outre, imputer sur la
production
les dépenses de protection sociale présente trois
inconvénients majeurs au
plan économique :
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- par là même, une incitation à la délocalisation
de nos industries et des activités délocalisables
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- et, du fait d’imputer ces charges dès
l’embauche, une pénalisation des activités nouvelles
et tout spécialement des activités
de recherche et à
retombées
à long terme, puisque ces charges sont
engagées avant leur contre partie économique.
Cet handicap majeur sur le plan de la trésorerie
reste pourtant mal perçu alors qu’il touche les
activités à favoriser et à développer.
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Pour ces motifs il nous semble
hautement préférable d’imputer les dépenses de
protection sociale sur
l’ensemble de la consommation
intérieure, afin de mettre tous les produits et
services à parité quelle que soit leur origine
(production intérieure ou importation) et au moment de
la vente ou de l’encaissement, afin de ne pas pénaliser
la trésorerie des entreprises.
Ainsi seront
avantagés les produits et services à forte
intensité de main d’oeuvre.
Il ne s’agit nullement d’un
prélèvement nouveau comme certains l’ont laissé
entendre, mais seulement d’un changement dans l’assiette
des cotisations sociales. De toutes façons, quelle que
soit cette assiette c’est toujours le consommateur qui
en supporte le coût
puisque ces charges sont évidemment répercutées
dans les prix de revient, donc dans les prix de vente.
En outre, rien n’interdirait de moduler le taux des
charges sociales selon la nature des produits et des
services.
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