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"Le
Service Civil, un espace temps égalitaire
et d'engagement collectif "
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A PROPOS D’UN SERVICE CIVIL CITOYEN
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La création d’un service civil citoyen s’inscrit
dans le cadre d’une politique de solidarité. Si,
par solidarité, tout citoyen doit bénéficier tout au
long de sa vie d’un revenu minimum d’existence, il lui
appartient aussi, en contre partie et par
solidarité, de fournir à la nation une contribution
minimale qui pourrait prendre la forme d’un
service civil citoyen. D’une durée de 6 mois à 1
an, lors de sa création, la durée de ce service serait
ensuite progressivement allongée jusqu’à 7 ans, au
fur et à mesure de l’élévation parallèle et concomitante
du revenu minimum d’existence qui, à son terme, devrait
permettre à chacun de vivre dignement, mais sans
luxe, sans avoir l’obligation de travailler, le choix
d’une activité rémunérée appartenant alors à
l’initiative de chacun.
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Au delà du principe de solidarité la création de ce
service civil citoyen répond aussi à plusieurs
nécessités : |
-
Donner corps aux valeurs collectives. Face aux
droits il a aussi des devoirs à accomplir.
-
Reconstituer le creuset dans lequel se développe un
esprit plus collectif tel que constituait le service
militaire
-
Retirer momentanément les jeunes d’un milieu dont
ils n’ont acquis aucun sens du devoir envers la
collectivité et dont ils ont parfois perdu tout
repère.
-
Eloigner certains perturbateurs des lieux où ils
sévissent, tout en leur offrant une seconde chance.
-
Donner une réponse aux aspirations des jeunes, plus
nombreux que l’on ne l’imagine, désireux de servir
les causes humanitaires ou d’œuvrer pour la
dépollution et la protection de l’environnement. En
cela compléter l’enseignement de l’école et des
familles, souvent insuffisant.
-
Apprendre un métier aux jeunes en échec scolaire.
-
Assurer des services insuffisamment accomplis et
pourtant nécessaires par manque de moyens.
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Pour lever l’objection d’un travail forcé obligatoire,
ce service citoyen pourrait s’inscrire comme une
scolarité terminale, ou de la formation continue en
contrepartie de l’effort fourni par la nation pour le
financement de la scolarité.
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Selon la pénibilité ou l’attrait des tâches à accomplir
la durée minimale de se service serait plus ou moins
longue, à l’intérieur d’une fourchette de 6 mois à 1 an
lors de son instauration. (Cf. les dispositions
autrefois afférentes aux objecteurs de conscience).
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Les
tâches à accomplir porteraient sur les travaux d’intérêt
général ou humanitaires, au bénéfice des personnes âgées
ou en difficulté, des hôpitaux, des services de santé,
de l’environnement, des pays en voie de développement.
Pour les jeunes en situation d’échec scolaire un
complément de formation leur serait donné dans un métier
de leur choix répondant aux besoins du marché
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Les postes à pouvoir par régions et pays seraient
répertoriées chaque année. Les jeunes gens acceptant une
durée de service sensiblement supérieure au minimum
requis pourraient s’inscrire sur les postes de leurs
choix (dans la limite des places disponibles), sous
réserve d’une justification des compétences requises.
Les autres seraient affectés au mieux de leur
qualification en fonction des postes restant à pourvoir.
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L’encadrement selon la nature des tâches serait
assuré par des ONG, des retraités, des bénévoles, des
membres des entreprises tant privées que publiques, de
l’enseignement et de l’armée.
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La mise en régime de la réforme pourrait démarrer
par le volontariat, puis par les jeunes en échec
scolaire sous réserve de les former à un
métier
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A
plus long terme, la durée de ce service
augmenterait progressivement jusqu’à 7 ans,
parallèlement à l’accroissement concomitant du
revenu minimum d’existence. Cette durée pourrait
être fractionnée par périodes de 1 an minimum, selon un
planning préétabli jusqu’à l’âge de 49 ans, âge auquel
chaque citoyen devrait avoir accompli
l’intégralité de son service civil . Selon cette
disposition il aurait alors la faculté de répondre à
cette obligation en l’exerçant pour partie au sein
d’entreprises habilitées, voire dans celle dans laquelle
il participe déjà à une activité. Ce type de disposition
permettrait d’utiliser les citoyens aux mieux de leur
épanouissement personnel, de leurs qualifications, des
besoins de la collectivité et du marché, sans avoir à
prévoir une organisation ou un encadrement particulier.
Mais durant cette période le citoyen
percevrait une rémunération inférieure à celle de
sa qualification puisque son activité serait alors
exercée au titre du service civil. Dans le cas où elle
se pratiquerait au sein d’entreprises
oeuvrant sur le marché, les économies ainsi réalisées
par les employeurs sur la diminution de ces
rémunérations seraient intégralement versées à
l’Etat, afin de ne pas fausser les règles de la concurrence. En
outre, cette collecte augmenterait d’autant les
ressources nécessaires au financement du revenu
d’existence.
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Dans l’immédiat il est souvent objecté à l’instauration
d’un service civil citoyen les difficultés d’encadrement
et de financement. S'il existe une volonté politique
nettement affirmée, ces difficultés ne sont pas
insurmontables, en premier lieu si l’on y mobilise la
société civile largement favorable dans son ensemble et
si, en contrepartie des coûts, l’on met en évidence les
économies et les avantages nombreux au bénéfice de la
collectivité : meilleure socialisation des jeunes,
diminution du chômage, lutte contre la délinquance,
perfectionnement linguistique, ouverture au monde,
meilleure assistance humanitaire. En faveur des pays en
voie de développement une partie du financement pourrait
être imputée sur l’aide qui leur est versée et qui cette
fois, sans intermédiaire, parviendrait directement aux
plus déshérités. |
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service civil »
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