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"Le Service Civil, un espace temps égalitaire
et d'engagement collectif
"
A PROPOS D’UN SERVICE CIVIL CITOYEN
   La création d’un service civil citoyen s’inscrit dans le cadre d’une politique de solidarité. Si,  par solidarité, tout citoyen doit bénéficier tout au long de sa vie d’un revenu minimum d’existence, il lui appartient aussi, en contre partie et  par  solidarité, de fournir à la nation une contribution minimale qui pourrait prendre la  forme d’un service civil citoyen. D’une durée  de 6 mois à 1 an, lors de sa création, la durée de ce service serait ensuite  progressivement allongée jusqu’à 7 ans, au fur et à mesure de l’élévation parallèle et concomitante du revenu minimum d’existence qui, à son terme, devrait permettre à chacun  de vivre dignement, mais sans luxe, sans avoir l’obligation de travailler, le choix d’une activité rémunérée appartenant alors  à l’initiative de chacun.
Au delà du principe de solidarité la création de ce service civil citoyen répond aussi  à plusieurs nécessités :
  1. Donner corps aux valeurs collectives. Face aux droits  il a aussi des devoirs à accomplir.
  2. Reconstituer le creuset dans lequel se développe un esprit plus collectif tel que constituait le service militaire
  3. Retirer momentanément les jeunes d’un milieu dont ils n’ont acquis aucun sens du devoir envers la collectivité et dont ils ont  parfois perdu tout repère.
  4. Eloigner certains perturbateurs des lieux où ils sévissent, tout en leur offrant une seconde chance.
  5. Donner une réponse aux aspirations des jeunes, plus nombreux que l’on ne l’imagine, désireux de servir les causes humanitaires ou d’œuvrer pour la  dépollution et  la protection de l’environnement. En cela compléter l’enseignement de l’école et des familles, souvent insuffisant.
  6. Apprendre un métier aux jeunes en échec scolaire.
  7. Assurer des services insuffisamment accomplis et pourtant nécessaires par manque de moyens.

Pour lever l’objection d’un travail forcé obligatoire, ce service citoyen pourrait s’inscrire comme une scolarité terminale, ou de la formation continue en contrepartie de l’effort fourni par la nation pour le financement de la scolarité.
Selon la pénibilité ou l’attrait des tâches à accomplir la durée minimale de se service serait plus ou moins longue, à l’intérieur d’une fourchette de 6 mois à 1 an lors de son instauration. (Cf. les dispositions autrefois afférentes aux objecteurs de conscience).
Les tâches à accomplir porteraient sur les travaux d’intérêt général ou humanitaires, au bénéfice des personnes âgées ou en difficulté, des hôpitaux, des services de santé, de l’environnement, des pays en voie de développement. Pour les jeunes en situation d’échec scolaire un complément de formation leur serait donné dans un métier de leur choix répondant aux besoins du marché
Les postes à pouvoir par régions et pays seraient répertoriées chaque année. Les jeunes gens acceptant une durée de service sensiblement supérieure au minimum requis pourraient s’inscrire sur les postes de leurs choix (dans la limite des places disponibles), sous réserve d’une justification des compétences requises. Les autres seraient affectés au mieux  de leur qualification en fonction des postes restant à pourvoir.
L’encadrement selon la nature des tâches  serait assuré par des ONG, des retraités, des bénévoles, des membres des entreprises tant privées que publiques, de l’enseignement et de l’armée.
La mise en régime de la réforme pourrait  démarrer par le volontariat, puis  par les jeunes en échec scolaire  sous réserve de les former  à un métier
A plus long terme,  la durée de ce service augmenterait progressivement jusqu’à 7 ans, parallèlement à l’accroissement  concomitant du revenu minimum d’existence. Cette  durée pourrait être fractionnée par périodes de 1 an minimum, selon un planning préétabli jusqu’à l’âge de 49 ans, âge auquel   chaque citoyen devrait  avoir accompli l’intégralité de son  service civil . Selon cette disposition il aurait alors la faculté de répondre à cette obligation en l’exerçant pour partie  au sein d’entreprises habilitées, voire dans celle dans laquelle il participe déjà à une activité. Ce type de disposition permettrait d’utiliser les citoyens aux mieux de leur épanouissement personnel, de leurs qualifications, des besoins de la collectivité et du marché, sans avoir à prévoir une organisation ou un encadrement particulier. Mais  durant cette période le citoyen  percevrait une rémunération  inférieure à celle de sa qualification puisque son activité serait  alors exercée au titre du service civil. Dans le cas où elle se pratiquerait   au sein d’entreprises oeuvrant sur le marché, les économies ainsi réalisées par les employeurs sur la diminution de ces   rémunérations seraient intégralement  versées à l’Etat, afin de ne pas fausser les règles de la concurrence. En outre, cette collecte augmenterait d’autant les ressources nécessaires au financement du revenu d’existence.
Dans l’immédiat il est souvent objecté à l’instauration d’un service civil citoyen les difficultés d’encadrement et de financement. S'il existe une volonté politique nettement affirmée, ces difficultés  ne sont pas insurmontables, en premier lieu si l’on y mobilise la société civile largement favorable dans son ensemble et si, en contrepartie des coûts, l’on met en évidence les économies et les avantages nombreux au bénéfice de la collectivité : meilleure socialisation des jeunes, diminution du chômage, lutte contre la délinquance, perfectionnement linguistique, ouverture au monde, meilleure assistance humanitaire. En faveur des pays en voie de développement une partie du financement pourrait être imputée sur l’aide qui leur est versée et qui cette fois, sans intermédiaire, parviendrait directement aux plus déshérités.
 

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