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La communication est sensé rapprocher les gens et les
peuples mais lorsque le marché des télécommunications
devient un motif de guerre entre des peuples, on peut se demander où va le
monde. Sommes-nous en train de marcher sur la tête ?
Pour le bon fonctionnement de l'ensemble des
infrastructures des pays et d'un continent, il est
nécessaire aujourd'hui d'avoir accès aux technologies
les plus performantes si l'on veut se maintenir à un bon
niveau de d'émulation voire de compétition économique
avec les pays des autres continents. Les
télécommunications font partie de cette panoplie
nécessaires au bon équilibre éonoimique.
Jusqu'à aujourd'hui, un continent comme l'Afrique
a absolument besoin de cet outil qu'est le téléphone
portable. Or sur ce point entre-autres, il dépend
en grande partie des pays anciennement colonisateurs qui
ont développé ces technologies de pointe et à des coûts
très significatifs. En effet, Les anciens maîtres ont
pour s'assurer une présence toujours aussi forte sur
leurs anciens territoire d'occupation, lier leurs
anciens serviteurs par des contrats qu'aucun occidentaux
n'aurait accepté, mais nécessité oblige de se plier
parfois à de très forte exigences. C'est le cas ici.
Pour ne plus être pieds et points liés avec ces
fournisseurs néo colonialistes, certains Chefs d'Etats
africains ont, sous la houlette de Mouamar Kadhafi, fait
appel à d'autres partenaires potentiels hors sérail, notamment la Chine.
En achetant des satellites de télé-communication à ceux-ci,
une perte économique bien supérieure au chiffre réalisée
avec le pétrole s'en est ressentie chez les
opérateurs occidentaux. A ce manque à gagner
s'ajoute aussi une alerte de taille à savoir : l'Afrique signale
à ces anciens maître son désir d'affranchissement total
et cela est difficile à admettre.
La problématique s'aggrave d'autant lorsqu'un des invités à
la réunion de l'Union pour la Méditerranée abandonne
en plein travaux le
projet de la France quand il s'aperçoit que l'Europe
toute entière est elle aussi invitée à débattre du
sujet. Pour lui, cette table élargie fallacieusement
fait perdre le caractère purement méditerranéen
initialement promis par les pays européens de
méditerranée pour devenir purement et simplement
absorption européenne de la zone méditerranéenne.
Ce représentant d'un pays méditerranéen qui craint pour la cohérence
et la viabilité d'un autre projet parallèle qui lui
tient à coeur : "l'Union Africaine", est là aussi Mouamar Kadhafi qui se
sent trahi par la France.
Kadhafi est aussi un empêcheur de tourner en rond
lorsqu'il promeut la création d’une monnaie basée sur
l’or et qui sera seule utilisée dans les transactions du
pétrole en remplacement du dollar.’’
En rappel, Kadhafi a récemment rejeté le dollar et
l’euro dans les échanges portant sur le pétrole, et a
appelé le continent africain à s’unir pour utiliser une
nouvelle monnaie, le dinar-or, qui deviendrait monnaie
unique en Afrique. Cette idée qui a été approuvée par de
nombreux pays arabes et la plupart des pays africains à
l’exception de la République d’Afrique du Sud et du chef
de la ligue arabe, a été mal reçue par les USA et
l’Union Européenne avec notamment le président français
Nicolas Sarkozy selon lequel la Libye est une menace
pour la sécurité financière de l’humanité.
Est-on vraiment entré en guerre contre la Lybie en
foulant aux pieds la souveraineté de ce pays avec la
bénédiction de l'ONU parce que seulement un groupe dissident
s'est soulevé contre la politique de Kadhafi ?
On
est témoin en ce moment de soulèvement de populations
chez quelques-uns de nos partenaires
économiques dont le schéma politique ressemble à ce qui
s'est dessiné initialement en libyen, on aurait pu s'attendre à ce que l'ONU
lance là aussi ses chiens de garde. Heureusement elle
ne le fait pas car cela aurait été une atteinte à la
souveraineté et cela aurait été injuste. Alors pourquoi le
fait-on en Lybie ? Les intérêts ne sont probablement pas
les mêmes, ne croyez-vous pas ?
Bizarrement, non ?.
Il y a des points que je ne
comprends pas ou que je comprends trop.
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